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 Notre Histoire...

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D. Kurokawai


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MessageSujet: Notre Histoire...   Notre Histoire... Icon_minitimeSam 21 Juil - 23:03:08





L'HISTOIRE
du pensionnat Sendaï

De l'enfance...

- Ma chérie, viens par-ici, s'il te plait.

La petite s'exécuta. Du haut de ses cinq ans, elle en paraissait déjà plus. Mature pour son âge, elle se demanda ce que son père lui voulait. Elle le rejoignit devant le perron. Elle aperçu son visage fatigué par la tristesse. Oui, sa mère était morte un an auparavant. Il tenait la main à un jeune garçon, sensiblement du même âge qu'elle. A première vue, tout les différenciait. Elle, mignonne, anglaises blondes retombants sur ses épaules retenant une robe à froufrous blanche, des yeux d'un vert foncé prenant ; lui, un peu plus grand qu'elle déjà, habillé d'un pantalon ample et d'un sweet-shirt gris, capuche relevée qui cachait la plupart de son visage. Lorsqu'il leva le visage vers la fillette, elle fût choquée. Sa mine était froide, son visage cireux, fatigué, incomparable avec celle de son père, des bleus virant au noir sur la mâchoire, des pansements sur le nez et la joue gauche, des cernes profondes et violettes sous des yeux d'un bleu presque noir. La peur les habitait. Pétrifiée, elle s'imagina toute sorte de torture, déjà, à son âge. Elle sortit de sa courte léthargie et s'écria:

- Pauvre enfant. Père, emmenons-le à l'intérieur, je vous en prie!
- Ma chérie, cet enfant sera ton nouveau frère, reprit le père, un sourire faible mais sincère. Tu devras t'occuper de lui sagement.
- Bien sûr, Père. conclu-t-elle froidement mais déterminée.

Alors, elle s'approcha du jeune garçon et l'étreignit. Il tressaillit, il devait sûrement être couvert de bleus, pas que sur le visage. Elle s'excusa doucement, de peur que le bruit ne l'agresse, le prit par la main et l'entraina à l'intérieur de la demeure. Dans le hall, il trébucha. Elle le prit donc sous son aile. Leur Père les regarda parti avec un sourire fier sur les lèvres.

__________________________________


Dans sa chambre, l'enfant semblait faire tache. Murée d'un papier peint discret, elle sentait la rose. Elle devait être aisée. Elle le fit asseoir sur le lit à baldaquin rose clair. Il était éclairé par le soleil filtrant par une fenêtre haute à carreaux immenses parmi beaucoup d'autres. Un balcon donnait sur le jardin, apparemment, remarqua-t-il. Il observa la jeune fille. Elle se démenait dans son armoire pour lui donner quelque chose de potable à mettre. Mais elle était blindée de robes. Alors elle lui indiqua de rester sagement ici et s'éclipsa par la porte. Il l'entendit haleter quelqu'un du nom d'Anabeth. Elle revint quelques minutes plus tard avec un habit de jeune homme. Pantalon noir, chemise blanche, veste marron. Elle entreprit de lui enlever son sweet-shirt et ses chaussures crasseuses. Elles avaient salis tout le parquet. Tant pis, lui comptait beaucoup plus que ce maudit sol, pensa-t-elle en s'imaginant le grincement que faisait le sol quand elle marchait. Puis, elle se figea. Peut-être est-t-il pudique, s'inquiéta-t-elle. Elle disposa les vêtements à côté de son nouveau frère et sortit de la chambre, attendant à côté de la porte, assise, les jambes repliées devant elle. Il sortit quelques minutes plus tard, habillé parfaitement. Seulement, les boutons étaient décalés d'un rang. Elle leva la tête et en voyant le désordre dans la chemise, elle rit gentiment.

- Attend, regarde, lui dit-elle.

Elle remit les boutons en place.

- Parfait.

Il hocha la tête en guise de remerciement. Elle lui tendit la main et il la prit. Ils rentrèrent dans la chambre. Elle le fit asseoir à la coiffeuse. Elle remarqua alors la couleur de ses cheveux. Noirs de jais. Soyeux, qui plus est. Elle entreprit de les coiffer. Ils étaient bourrés de nœuds compliqués. En essayant de ne pas trop le faire souffrir, elle entama la conversation.

- Alors, comme ça, tu es mon nouveau frère?

Il hocha la tête.

- Pourquoi? Que t'est-t-il arrivé?
- Je...

Il s'interrompit brusquement et secoua la tête, signe de refus. Il ferma les yeux et se mordit la lèvre. I reprit de sa voix grave et enrouée:

- Je n'ai pas encore le droit de t'en parler. Ton père me l'a interdit.

Elle avait fini de coiffer ses cheveux. Elle le tourna pour qu'il lui fasse face. Elle frôla ses joues du bout des doigts. Sa peau était rugueuse mais douce si on en prenait soin. Elle enleva le pansement du nez, qui fit sursauter l'enfant. Il loucha pour voir son nez.

- Aïe...
- Désolée. Tu vois, je ne sais pas pourquoi mon père m'a interdit de savoir. Et au fait, ne dis plus jamais qu'il est mon père.
- Pourquoi?! s'exclama-t-il un peu trop fort, ce qui lui fit mettre ses mains devant sa bouche.
- Juste parce que c'est aussi le tien, dorénavant, reprit-elle calmement et souriante.

Elle l'embrassa sur le front.

- Maintenant, conclu-t-elle, prenons soin de ton visage. Au fait, comment-tu t'appelles?

Il accepta avec un sourire d'angoisse.

- Ky... Je m’appelle Ky.



En passant par l'adolescence...

Elle lui envoya une pichenette sur le nez. Comme au premier jour, il loucha pour voir les dégâts sur le bout de son nez.

- Mais c'est que tu es devenue méchante, la taquina-t-il.

Elle rit doucement et rentra dans les draps de son lit. Il fit de même. Elle se coucha sur le côté, de façon à se qu'elle soit en face de lui. Elle ronchonna:

- Tu aurais dû venir tout à l'heure..
- Tu sais très bien que je ne pouvais pas.
- Mais quand même... C'est mon anniversaire, quoi!

Elle tendit la main et caressa l'oreille de chat de son frère. Oui, Ky était un neko. Ses oreilles avaient commencé à pousser à partir de sa septième année, un an après son recueillement ici. C'est ceci que son père ne voulait pas lui avouer, lors de son arrivée. Il avait peur qu'elle le rejette. Mais non. Lorsqu'elle s'était aperçue de sa vraie nature, elle avait parue ravie. Elle l'avait serré dans ses bras très fort, fière que son frère soit une personne exceptionnelle. Elle reprit:

- C’n’est pas parce que tu n'es pas humain que tu dois rester cloitré dans la résidence. Sors, un peu!
- Non, c'est catégorique. dit-il froidement.

Effectivement, les hybrides étaient mal vus par beaucoup de gens. Depuis ses six ans, depuis onze ans, donc, il avait du se cacher de sa vraie nature partout où il allait. C'était encore plus difficile maintenant, car, parfois, il agissait comme un chat.
Elle pâlit. Jamais il ne lui parlait sur ce ton, d'habitude. Il se radoucit.

- Désolé, c'est l'adolescence.

Elle se détendit et se rapprocha pour lui faire un bisou d'eskimo. Frottement du nez, POWA! Elle le prit dans ses bras pour dormir. Oui, il dormait dans le même lit. Ils ne pouvaient pas se quitter. Surtout aujourd'hui. Elle avait seize ans.

- Joyeux anniversaire, susurra-t-il à son intention.

Et il ronronna tandis qu'elle lui caressait les cheveux comme à un enfant. Une petite canine sortait de ses lèvres. Comme à un chat. Lui aussi, caressait les pointes blondes de sa sœur. Ses cheveux s'étaient allongés et raidis. Elle avait grandit, comme lui. Tout comme le monde qui les séparait petit à petit.

__________________________________


Le soleil filtra à travers les carreaux de la fenêtre et vint poser ses rayons tout d'abord sur les paupières du jeune homme. Il ouvrit les yeux et ils se posèrent sur se sœur. Elle était magnifique. Endormies, encore plus. Les rayons du soleil dérivèrent sur son visage à elle. Elle était immobile, les joues toutes roses, les lèvres entrouvertes pour que l'air puisse passer. Parce que, oui, Mademoiselle ne respirait pas par le nez. Mais elle restait tout de même très belle.
Et comme chaque matin, il assista au réveil de son soleil. Elle pressa ses paupières, puis battit des cils très rapidement, comme les ailes d'un papillon en plein vol Elle se redressa sur un coude et pressa de doigt de l'autre main sur ses yeux refermés pour y voir plus clair. Elle rouvrit les yeux qu'elle posa sur son frère. Elle bougonna quelque chose du genre:

- Encore cinq minutes!

Puis elle se recoucha, dos à lui. Mais il ne se laissa pas faire. Il alla lui chuchoter à l'oreille:

- Il est neuf heures moins le quart!

Elle se redressa d'un bond, effarée. Elle tira son poignet muni d'une montre de sous les draps et vérifia l'heure. - 7h00 -
Elle leva des yeux rageurs sur Ky, écroulé de rire. Elle sourit sadiquement.

- Pour te punir de cette méchante blague, tu viendras avec moi jusqu'au lycée.

Il se raidit et perdit son sourire.

- On en a déjà parlé...
- C'est bien pour cela que je remets ça sur le tapis. Tu ne peux pas te laisser faire, Ky.

Il se pinça l'arête du nez en baissant la tête.

- Je ne peux pas, tu le sais.

Une colère monstre envahit la jeune femme.

- Jamais! Tu ne peux, ni ne viens jamais! Je ne t'ai jamais vu en dehors de cette propriété! hurla-t-elle. Tu ne m'aimes pas vraiment, c'est ça?! J'en suis sûre, tu veux te débarrasser de moi vite fait, chaque matin! Je le sais! Ce n’est pas parce que beaucoup de monde, ainsi que le Gouvernement méprise les hybrides que tu ne peux pas vivre!

Sur ces mots, elle alla s'enfermer dans la salle de bain. Ky resta, lui, assis, éberlué. Jamais il ne l'avait vu autant en rogne. Il se coucha sur le côté. Une larme roula sur sa joue. Peut-être avait-elle raison?

Quelques dizaines de minutes plus tard, elle ressortit toutes pâlotte. Ky l'entendit et se redressa. Elle alla s'asseoir à ses côtés.

- Je suis désolée, je n'aurais jamais dû dire ç-
- Ne t'inquiète donc pas, la coupa-t-il en lui caressant sa joue mouillée. C'n'est pas ta faute.

Elle l'enlaça, se leva en le prenant par la main pour aller petit-déjeuner.

A table, deux bols de lait chauds, au chocolat et fumants les attendaient. Personne à part eux n'avait l'air réveillé. Ils attaquèrent leur bol et leurs tartines. Une demi-heure plus tard, la jeune fille s'installa, toute prête, dans la voiture. Son père, réveillé à la hâte, l'emmenait, aujourd'hui. Ky se tenait devant la grille de la résidence. Lorsque la voiture commença à rouler, Ky faisait signe à sa sœur, qui par la fenêtre, pleurait en silence.




A l'adulte, ...
Une jeune femme, blonde, cheveux longs et raides, yeux verts rivés sur l'écran qui lui faisait face, pianotait sur son clavier de Mac. Son bureau était neutre. Murs gris, aucunes photos, bureau sans rangements, à sa surface: pile de feuilles imprimées et écran d'ordinateur muni de son clavier. Elle ne parlait pas, ne levait pas les yeux ni ne souriait quand quelqu'un passait dans le couloir. Rien. Parce qu'est-ce qu'ils avaient fait pour elle, eux? Rien du tout! Ils avaient détruit sa vie et celle de son frère! Elle tapa plus fort et plus furieusement sur les touches. Mais rien n'allait plus chez elle. Déjà à vingt ans, sa vie était un cauchemar... Agacée, elle plia bagages. D'un mouvement sec, elle éteignit l'ordinateur, prit sa pochette se leva et sortit de son bureau sans prendre la peine de fermer la porte à clé.

Dehors, elle héla un taxi, et lui indiqua la route à suivre pour aller à la Banlieue. Personne n'y allait plus vraiment de toute façon. En un quart d'heure, elle arrivait devant un rue en montée, bordée de maisons semblables, grises, comme le ciel, comme son bureau, comme la vie. Bien loin du centre ville, et même de la ville elle-même. Son père avait rendu l'âme quelques semaines auparavant. Au moins n'avait-il plus à supporter ce monde égoïste. Elle remonta la rue avec ses talons hauts noirs et vint toquer à la maison portant un numéro impair. Maudit. La maison 13. La porte s'ouvrit en grinçant, laissant apparaitre un homme d'une vingtaine d'années, capuche de sweet-shirt gris. Son visage morne s'illumina en voyant la nouvelle venue.

- P'tite sœur, s'exclama-t-il. Tu es venue!

P'tite sœur. Son nouveau surnom depuis quelques jours. En fait, depuis la mort de leur père.
Elle lui décocha un de ses sourires mignon mais malin.

- Je suis venue te passer un petit coucou. Je peux entrer? Je t'ai apport...

Mais son regard se planta derrière lui. Il se retourna inquiet.

- Qu'est-ce qu'il y.... Oh.

Se tenait devant eux une jeune femme, munie d'oreille de chat, elle aussi. Ses yeux noirs et ses cheveux blonds la rendaient mystérieuse. Elle s'adressa à Ky.

- Chéri? Qui est-ce?

Chéri?! Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Elle leva un regard hébété vers lui. Il avait l'air gêné.

- Euh... oui. Hum, c'est... Elle s'appelle Iyo.

Le cœur de la jeune femme se brisa en un millions de petits bouts. Elle était seule. Ca y est.

- Je...dit-elle en déglutissant, je repasserais plus tard... Peut-être. continua-t-elle en partant.

Elle courut jusqu'à la fin de la rue, sans prendre compte de son frère qui l'appelait au loin. Sa pochette à la main, elle attrapa un taxi. C'est fait. Ils ne sont plus du même monde. Plus jamais. Déjà qu'ils n'avaient plus le droit de vivre ensemble, ni de se voir en publique, de partager des moments au ciné, au resto, il a fallu qu’ils lui trouvent une petite-amie. C'est fini.




Puis, elle ouvrit les yeux.
Elle se jeta sur son lit. Après la mort de son père, elle n'avait plus envie de vivre dans la résidence. Ayant récupéré l'argent, elle s'était acheté un studio. Décidément, tout était mornes ici aussi. Les murs, le ciel derrière les fenêtres, la rampe d'escalier, le lit étaient gris. Les portes blanches, l'encadrement des fenêtres, la table...
Les pensées se mélangeaient dans sa tête et elle essaya de se calmer en repensant à son enfance. Non. Tout revenait à lui. Ca lui faisait trop mal. Et sans qu'elle s'en aperçoive, elle plongea dans un sommeil sans rêves.

__________________________________


Il la regardait partir au loin. Il aurait voulu la rattraper mais Iyo était là, juste à côté. Il savait pourtant qu'il ne l'aimait pas. Alors pourquoi il la laisser rester?! Il se tourna vers elle.

- Je suis désolé. Tu peux partir, maintenant.

Iyo le considéra quelques instant, puis, nonchalante elle fit éclater une bulle de chewing-gum vulgairement. Elle haussa les épaules.

- 'Ké, dit-elle finalement.

Elle attrapa son blouson en cuir sur le sofa – elle n'avait pas d'autres affaires – et partit de la maison sans se retourner mais en faisant toujours ses bulles avec sa gomme à mâcher, les mains dans les poches, le blouson sur l'épaule gauche. La chaine qu'elle portait à son jean noir se balançait au rythme de sa marche. Trop vulgaire pour moi, pensa-t-il. Et il s'en retourna chez lui prit ses clés et partit à son tour. Tant pis s'il se faisait prendre. Il allait prendre le métro, seul transport non surveillé.

__________________________________


Puis, elle ouvrit les yeux... Encore habillée, chaussures chaussées, elle avait dormi. Elle consulta son radio réveil blanc à projection rouge. - 04h23- Elle avait dormi neuf bonnes heures. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Au dehors, les hybrides menaient leur vie. Oui, ils ne pouvaient sortir en public que la nuit tombée. Elle aperçu un couple d'usagis. Autre sorte d'hybrides. Des lapins humains. Puis, une mère Kitsune et deux de ses enfants. Des renards. Elle n'aperçu toutefois aucun neko. Etrange, se dit-elle. Ils sont nombreux pourtant...
Là, elle entendit du bruit à l'étage du studio. Elle prit peur mais garda son sang-froid. Elle alla discrètement à la cuisine, s'arma d'une poêle. Elle monta les escaliers de fer gris et s'approcha de l'inconnu. Qui ne fut que Ky. Ky? Mais, pourquoi était-il ici?

- Ky? l'appela-t-elle.

Il était là, au bureau de travail de sa sœur. Il leva la tête vers elle, comme si on l'avait réveillé d'un rêve. En la voyant, son expression était dramatique. Il baissa les oreilles ainsi que la tête. Elle, plissa les yeux et reprit amèrement, pour la première fois à son intention:

- Que fais-tu ici, Ky?

Il déglutit. Elle reprit:

- Tu n'es pas avec Iyo? Ta...petite amie, c'est ça?

Elle savait qu'elle ne devait pas être jalouse. Mais c'était plus fort qu'elle. Il se décida à parler.

- Non, je ne l'aime pas.

Elle haussa un sourcil. Quelle drôle d'idée, d'abriter quelqu'un que l’on n’aime pas. Elle répéta plus doucement.

- Que fais-tu ici, Ky?
- Je suis venu... te demander pardon.
- Pourquoi?

Son attitude la surprit. Pardon pour quoi? Il faisait ce qu'il voulait!

- Bon, passons. Je suis venue te demander un service.

Un maigre sourire se dessina sur ses lèvres à elle.

- Oui?
- Je me suis dit que... Enfin...

Et il expliqua tout d'une traite.

- Tu es ma sœur. Tu m'as recueilli lorsque nous étions enfants. Tu t'es occupé de moi, tu m'as même instruit. J'ai été élevé comme un enfant normal, avec toi. Et tu l'as remarqué, ma différence a fait que nous nous sommes éloignés. Comme hier, comme il y a dix ans. Alors, j'ai eu une idée. Même si nous sommes différents, tu m'as accepté comme je suis. Peu de gens le pourraient. Mais, je me suis dit qu'instaurer une école abritant humains et hybrides serait une façon de montrer aux gens que nous ne sommes pas des monstres. Les parents qui ne seraient pas dérangés de nous voir pourraient y envoyer leurs enfants et les hybrides de même. Qu'en dis-tu?

Elle resta hébétée devant son discours. Mais il avait raison. Elle laissa tomber la poêle et s'approcha de l'écran.

- Tu y travaillais, n'est-ce pas?
- Oui, il ne reste plus qu'à signer. J'ai eu cette idée il y a longtemps déjà et j'ai fait beaucoup de démarches. Il ne reste plus qu'à signer, répéta-t-il.
- Très bien, je suis fière de toi. Mais comment es-tu allé aussi vite?
- Papa m'a appris. Et lorsque je leur ai appris que j’étais leur fils, ils n'ont pas eu le cœur de refuser.

Parce que, oui, leur père était le principal d'une académie. Un bien important personnage pour l'académie Japonaise. Il avait instauré son nom à beaucoup d'écoles.


__________________________________


En un geste de deux mains inconnues, l'impensable se fit. Deux ans plus tard, travaux achevés, l'inauguration d'une école élémentaire/collège/lycée eu lieu. Une grande photo familialement professionnelle se prit, tous euphorique d'en être arrivés là.



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